Janet Klein est chanteuse, poète et artiste. Elle fait partie d'un groupe appelé "Janet Klein and Her Parlour Boys". Elle a fourni la voix de Tuber dans Adventure Time et de Mme Langtree dans Over the Garden Wall. Elle et son groupe jouent tous les mois au Steve Allen Theatre de Los Angeles. Avec sa coupe de cheveux bob élégante (généralement avec une fleur placée juste ainsi), son sens de la mode vintage, ses looks d'une beauté saisissante et son ukulélé astucieusement personnalisé, Janet Klein peut sembler au premier abord être un simple acte de nouveauté, un hipster du 21e siècle recréant "ironiquement" le regards subtilement coquins d'une carte postale française fin-de-siecle. Puis elle ouvre la bouche pour chanter. Il n'y a pas de hoquet Betty Boop ou de style cuivré Mae West dans sa voix charmante et originale. Et quand elle commence à jouer de son ukulélé, il est clair que ce cousin de la guitare souvent ridiculisé n'est ni un accessoire ni un gadget, mais un instrument de musique délicieux et sous-utilisé. Portant un répertoire en constante expansion, comme elle le dit, "de chansons obscures, charmantes et coquines des années 1910, 20 et 30", Janet Klein est une archéologue musicale cachée dans le corps d'une héroïne de F. Scott Fitzgerald. Élevée à San Bernardino, en Californie, dans les années 1970, la première éducation musicale de Klein est venue de son père Stephen Klein, professeur et animateur d'avant-garde dont le goût allait principalement à Frank Zappa et au classique. Plus important encore, les grands-parents de Klein l'ont régalée avec des contes de New York dans les années 1930 (où son grand-père Marty Klein avait travaillé comme magicien de scène), inculquant une fascination permanente pour la culture populaire américaine d'avant la Seconde Guerre mondiale dans la jeune fille. Au moment où Klein a déménagé à Los Angeles pour commencer l'université au début des années 80, cela s'était traduit par un intérêt pour les premiers enregistrements de jazz et les styles de conception graphique de l'époque. Grâce à la première, Klein a découvert les premières chanteuses et musiciens de jazz féminins comme Lil Hardin Armstrong (épouse de Louis et premier manager) et Blanche Calloway (sœur de Cab). Ce dernier passe-temps a conduit Klein à commencer à collectionner des partitions des années 1800 à l'âge du jazz, d'abord uniquement pour les images et les œuvres d'art, puis de plus en plus par amour pour les chansons elles-mêmes. À cette époque, Klein a rencontré Robert Loveless, un musicien post-punk local (Savage Republic, 17 Pygmies, etc.) qui a partagé son amour pour l'art et le design du début du XXe siècle et l'a encouragée à poursuivre ses activités artistiques. Bien que Klein devienne progressivement plus intriguée par son style de musique préféré, elle sentait à l'époque que personne ne voudrait l'entendre chanter, surtout pas la pop pré-rock vintage et les premiers airs de jazz qu'elle aimait. Au lieu de cela, elle a canalisé ses énergies créatives dans la poésie et la peinture (elle a auto-publié un recueil de poèmes et de dessins, When They Kiss I Leave, en 1989) ainsi que dans l'art de la performance. Cela a changé lorsque Klein a découvert le Letter Exchange, une sorte de salon de discussion pré-Internet où les gens ont laissé des lettres (vous souvenez-vous des lettres?) Sur un certain nombre de sujets à publier dans de petites revues, à lire et à répondre par d'autres. Grâce à l'échange de lettres, Klein a découvert qu'elle n'était pas seule dans son dévouement à un style soi-disant démodé. Encouragée, Klein a pris le ukulélé et, en maîtrisant l'instrument, elle a commencé à incorporer certaines de ses vieilles chansons préférées dans ses lectures de poésie. La voix haletante de Klein était parfaitement adaptée au matériel des adolescents et des années 20, et en 1996, elle a complètement abandonné l'aspect poésie de ses performances, se concentrant sur l'exécution de ses vieilles chansons préférées dans un style authentique et simple, restant fidèle au matériel original tout en évitant complètement toute odeur de kitsch ou de nostalgie. Le style vocal simple de Klein place les paroles au premier plan, de sorte que la construction intelligente des auteurs-compositeurs et les rimes pleines d'esprit peuvent être mieux appréciées. En effet, son premier album, Come Into My Parlour de 1998, est presque un album solo, avec la voix et le ukulélé de Klein soutenus occasionnellement par la guitare de style Django Reinhardt de John Reynold et l'accordéon, mandoline, harmonica et triangle de John Loveless.
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